Par linf1 1 février 2011 Poster un Commentaire

Couverture de TV MAG 29 janvier 2011

Nicolas et Hélène font la une de TV MAG cette semaine du 29 janvier 2011 pour promouvoir la série dans une interview complice
Sur le quai du port Henri-IV, devant les Yachts de Paris, Hélène Rollès est frigorifiée. Pour réchauffer l’atmosphère de cette séance photo, Patrick Puydebat pousse la chansonnette, façon ténor : « Come prima, più di prima… ». Si les deux acteurs sont à nouveau réunis, c’est pour défendre Les Mystères de l’amour, première série en exclusivité pour TMC (à partir du 12 février).On y retrouve toute la clique d’Hélène et les garçons (José, Béné, Laly, Cri-Cri d’amour).
En interview pour TV MAG, Hélène Rollès et Patrick Puydebat se taquinent volontiers, mais restent de grands amis.
Hélène, Patrick, qu’est-ce que ça vous fait de défendre aujourd’hui les mêmes personnages qu’il y a dix-huit ans ?
Patrick Puydebat. – La situation est cocasse et insolite. Peu d’acteurs ont eu l’occasion de se retrouver comme ça, des années après.
Hélène Rollès. – C’est drôle…
P.P. – …et étonnant d’être encore sollicités !

En même temps, c’est vous, Patrick, qui avez suggéré à Jean-Luc Azoulay de donner une suite aux Vacances de l’amour…
H.R. – Ah ! ça vient de toi ?
P.P. – Oui, c’est encore une de mes bonnes idées.
H.R. – Je l’ignorais, car j’ai commencé les tournages bien après le reste de l’équipe.
P.P. – Elle s’est fait prier !
H.R. – Non, j’avais besoin de réfléchir.

Vous vous souvenez de votre première rencontre ?
H.R. – Non.
P.P. – Ben, ça fait plaisir !
H.R. -Pourquoi, tu te la rappelles, toi ?
P.P. – Oui ! C’était au restaurant.
H.R. – De toute façon, je n’ai aucune mémoire.
P.P. – Une fois les rôles décrochés, nous avons été conviés à un dîner et j’ai été totalement ébloui par sa beauté et son charisme.
H.R. -(Rires.) N’importe quoi ! Pour moi, le passé, c’est le passé. Je n’ai pas envie de m’en souvenir.

Photo © Renaud CORLOUER pour TV Magazine

Quand Hélène arrive au 15e épisode, elle va tout bousculer dans la vie de Nicolas, c’est ça ?
P.P. -Disons que l’histoire d’amour entre elle et Nicolas va resurgir, forcément. Et, comme Nicolas est déjà avec Jeanne, ça va faire des histoires.
H.R. -Pour le moment, mon personnage travaille dans l’humanitaire, à la Chaîne de l’espoir, une association qui existe vraiment. Quand j’ai fait 1ère Compagnie, sur TF1, c’était déjà à leur bénéfice.

C’était il y a cinq ans. Depuis le public n’avait plus de vos nouvelles. Pourquoi disparaître ? Quel est votre quotidien ?
H.R. – Je ne parle jamais de ma vie privée. J’ai juste retrouvé l’anonymat.
P.P. – Elle est sauvageonne. Moi, j’ai fait tout le contraire : j’ai essayé de me faire connaître et ça a été un échec cuisant ! (Rires.)
H.R. – Comment ça, tu as voulu te faire connaître ?
P.P. – Non, mais j’ai continué, un rôle par-ci par-là [SOS 18, RIS police scientifique].
H.R. – Puis tu as animé des émissions sur IDF1.

« Je traîne mon célibat comme un boulet. Je suis seul au monde »

Y a-t-il beaucoup de vous dans vos personnages ?
H.R. – Oui, Hélène est calquée sur moi.
P.P. – Pour Nicolas, tout a été calqué sur Philippe Vasseur [l’acteur qui interprète José]. Et José a été calqué sur Patrick Puydebat. Nicolas est plein de bons sentiments, de morale, très altruiste.
H.R. – Patrick n’est pas romantique. Il n’est pas Nicolas, c’est un coureur.
P.P. – Non, je ne suis pas coureur. (Amusé.) Vous avez vu, elle balance bien sur les autres ! Disons que je suis moins aseptisé que le personnage.

Contrairement à Hélène, vous aviez essayé d’anticiper l’après Hélène et les garçons. À l’époque, vous gardiez vos cheveux longs pour mieux les couper à l’issue de la sitcom et changer, du même coup, de tête…
P.P. – J’étais complètement bouffé par le personnage. Je me suis dit : « Un jour, ça s’arrêtera, un bon coup de ciseaux et on n’en parle plus ». J’ai 39 ans, j’ai eu les cheveux longs trois ans dans ma vie et on ne me parle que de ça !
H.R. – C’était le brushing qui choquait psychologiquement les gens. (Rires.) Remarque, les fringues aussi. Quand on revoit les épisodes… Pourtant, on se trouvait pas trop mal à l’époque.
P.P. – Parle pour toi. Dans la vie de tous les jours, j’étais motard, je passais ma vie habillé en noir ou en jean.
H.R. – Je me souviens surtout des boucles d’oreilles qu’on me faisait porter. Un vrai sapin de Noël.

Ces personnages sont-ils parfois devenus envahissants ?
P.P. – Il y a un moment où il faut assumer, aussi.
H.R. – C’était sympa, tout de même.
P.P. – Certains ont essayé de se débarrasser de tout ça et le « mal » était fait. En fait, c’était un mal pour un bien. Je ne renie rien. Si je devais revivre ces quinze dernières années, je referais la même chose. On s’est éclatés du soir au matin. C’est vrai, il y a le revers de la médaille. J’interprète le même personnage depuis plus de 900 épisodes.

Qu’ignore-t-on de vous qui pourrait nous surprendre ?
H.R. – Il y a tellement de choses qu’on ignore de moi et que je ne veux pas dire. En même temps, je ne surprendrais personne, je suis une fille comme les autres. Je n’arrête pas de le dire, je suis tellement normale !
P.P. – Moi, je suis alcoolique ! Non, plus sérieusement, je traîne mon célibat comme un boulet. Je suis seul au monde.

Vous risquez de recevoir beaucoup de courriers…
P.P. – C’est pour ça que je vous le dis. Ce n’est pas innocent.

Si Les Mystères de l’amour marchent, vous vous voyez repartir encore pour plusieurs années ?
H.R. – Si je ne m’ennuie pas, oui. Mais, Paris, ça ne va pas être « plusieurs années » pour moi. Si ça marche et qu’on bouge au soleil, pourquoi pas ?

Propos recueillis par Stéphanie Raïo TV MAG 29 JANVIER 2011

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