MEDIA – L’équipe des «Mystères de l’amour» s’est réunie ce lundi pour annoncer la diffusion prochaine de la deuxième saison de la série, regroupant les acteurs de la sitcom culte «Hélène et les garçons»…
Après une première saison diffusée sur TMC et suivie par 350.000 téléspectateurs en moyenne (soit 3,3% de parts de marché sur les 4 ans et plus) qualifiée de «succès d’audience», la chaîne a annoncé ce lundi matin la prochaine diffusion de la saison 2 des «Mystères de l’amour». Un ménage à trois, une histoire de secte, de la musique et des histoires d’amour… Voici ce qui vous attend dans cette nouvelle saison.
Surtout, les personnages, confrontés aux aléas de la vie, seront contraints de vivre sous le même toit, comme autrefois, à l’époque du célèbre «garage». Un anachronisme alors que les acteurs affichent entre 40 et 45 ans de moyenne d’âge? Tous semblent en tout cas ravis de ce regroupement. «C’est moi qui ai réclamé que l’on soit ensemble», revendique même Hélène Rollès, l’interprète d’Hélène. Jean-Luc Azoulay, de JLA Production, avoue avoir cédé avec ce regroupement à une demande du public.
Ce très cher public qui semble porter à bout de bras le revival de la sitcom mythique des années 90 Hélène et les garçons. Philippe Vasseur, qui interprète José, l’avoue sans ambages: «C’est la fidélité du public de l’époque qui explique le succès de la série. Une grande partie d’entre-eux ne regarde d’ailleurs le programme que par nostalgie». Néanmoins, le comédien semble plutôt content du résultat, et regrette simplement qu’il ait fallu attendre «aussi longtemps pour aboutir à un résultat plus crédible». C’est simple, dit-il: «C’est ce j’aurais aimé faire il y a 20 ans».
Le royaume d’Hélène aurait-il à ce point changé?
Premier ajout et pas des moindres: le naturel. La série a selon les mots de Jean-Luc Azoulay, quitté «sa bulle», les studios et les rires enregistrés pour des prises intégralement tournées en extérieur. Une nouvelle liberté qui semble ravir les comédiens. Particulièrement Patrick Puydebat (Nicolas) et Philippe Vasseur, qui prennent plaisir à réécrire leurs répliques et improviser.
Famille d’accueil, chômage (deux des héros sont sans emploi), bisexualité, sectes… La série souhaite coller à l’air du temps en transposant quelques-unes des problématiques de l’époque. Un exercice qui a ses limites. «Cela reste une toile de fond intellectuelle, je n’aime pas faire du social», rappelle Jean-Luc Azoulay.
Avec son ton espiègle et très second degré, ses lettres noires et rouges et ses silhouettes alignées, la bande-annonce de la saison 2 concentre à elle-seule tous les codes du générique de Desperate Housewives. Les Mystères de l’amour lorgneraient-ils sur les séries US? «C’est vrai que l’on retrouve le côté frais, sympa et amusant de Desperate Housewives», confie Jean-Luc Azoulay. Le second degré cher aux séries américaines aurait-il fait son apparition dans le monde d’Hélène? «Il y en a toujours eu», rétorque Jean-Luc Azoulay. Ah bon.
Fait inimaginable dans la sitcom des années 90, le sexy a également fait une entrée très remarquée dans la saison 1 des Mystères de l’amour. Certains fans l’ont déploré, aussi la saison 2 devrait-elle se faire plus sage. Notez cependant que les gesticulations du personnage d’Ingrid, hypersexuelle et manipulatrice, relèvent davantage des plus belles heures de Melrose Place que de Californication. Mais qu’importe, Jean-Luc Azoulay annonce déjà qu’une 3e saison est en préparation. Le producteur des Mystères de l’amour serait-il trop confiant «Cela fait 20 ans que ça marche», rappelle-t-il. Sans compter, comme le rappelle Hélène Rollès, que «les histoires de fesses, c’est vieux comme le monde».
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Ingrid Gallou 20 minutes 11 octobre 2011
13 octobre 2011
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Voici l’article du journal 20 minutes après la conférence de presse :
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