VIRGINIE DESARNAUTS A CANNES 2004

Virginie Desarnauts au 57e Festival de Cannes pour le film en compétition 'Comme une image',
le Dimanche 16 Mai 2004

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Photo de presse du photocall

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Photos de presse de la montée des marches
Montée des marches de l'équipe du film

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Reportage au Journal de France 2 sur le film 'Comme une image', avec extraits du film, du photocall et de la montée des marches

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Extraits du film 'Comme une image'
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C'était la journée Agnès Jaoui en ce dimanche 16 mai au Festival de Cannes. La réalisatrice y a présenté "Comme une image", premier des trois films français en compétition . Dans "Comme une image", son deuxième film quatre ans après "Le goût des autres", Agnès Jaoui (qui a coécrit le scénario avec Jean-Pierre Bacri) montre comment beaucoup de gens acceptent la domination des autres, souvent des proches, sans se révolter. "La plupart des gens ont besoin de chefs, de rois, de dieux, de pères, de gens qui leur disent ce qu'ils doivent faire et ne pas faire", dit la réalisatrice.

Le thème est abordé à travers l'histoire d'une jeune fille de 20 ans, Lolita (Marilou Berry, fille de Josiane Balasko et de Philippe Berry, le frère de Richard), complexée par son physique et qui souffre du manque d'amour et d'attention des gens qui l'entourent, et de son père en particulier (Jean-Pierre Bacri). Celui-ci est un écrivain célèbre, remarié avec une femme de l'âge de sa fille, et qui n'accorde que peu d'importance aux autres: cynique, désabusé, caractère de chien et humour cassant, un personnage comme Jean-Pierre Bacri les incarne à la perfection.

La jeune fille n'ose pas se révolter contre son père simplement parce que c'est son père. D'autres personnages, sa prof de chant (Agnès Jaoui) et son mari écrivain débutant, des amis de son âge, des connaissances de son père jouent devant elle, sans le savoir, le jeu de la vie d'adultes, fait de rapports de forces et de luttes de pouvoir, de petites lâchetés et de révoltes rentrées, même dans la vie privée. Mais l'aident, sans le savoir, à se construire une personnalité et à trouver sa place.

Cette étude de moeurs en forme de comédie dans les milieux de l'édition rappelle, par son humour et ses dialogues, certains films de Woody Allen. Mais avec une critique plus appuyée des comportements dominants, par exemple sur l'aspect physique: "La dictature de la beauté est absolument admise aujourd'hui. On n'a pas le droit d'être raciste et tant mieux, mais être raciste sur le physique, ça ne semble gêner personne", dit Agnès Jaoui.
AFP

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