Anthony Dupray a fait
ses classes dans Premiers baisers et Les années fac, sitcoms
diffusées sur TF1. Sa rencontre avec Tito Topin, auteur de
Navarro a déterminé son arrivée dans l'équipe de mulets du
commissaire…
Comment décririez-vous votre personnage ? Paoli a dû affronter des épreuves douloureuses dès son
arrivée dans l'équipe de Navarro : arrestation de son père,
assassinat de sa compagne au cours d'un braquage. C'est un homme
blessé et un jeune policier très discret dont les débuts
douloureux ont provoqué une certaine réserve, un retour sur
lui-même. Il ne parle que s'il a quelque chose à dire. Il peut
sembler fermé, cynique, mais il agit en silence.
Quels sont les points communs entre vous et Paoli ? Le goût du travail minutieux, de l'observation des
comportements humains. Un comédien est un instrument. Il faut
lire des pièces, prendre des cours, regarder des films. Paoli ne
me ressemble pas : je suis d'un naturel ouvert et rieur, mais
l'apparente froideur de ce personnage me plaît.
Comment l'équipe évolue-t-elle au sein de l'équipe
dirigée par une femme, le commandant Roussel ? La transition s'effectue en douceur, sans conflit. Navarro,
notre ex-commissaire, peut toujours être consulté en cas de
difficultés sur une enquête. Dans l'équipe, je suis celui qui
réfléchit, tandis que Boldec agit avant de réfléchir, Sophie
Vermeer est notre soleil.
Anthony Dupray vient de terminer un moyen métrage - Dog Fight -
où il tient le rôle d'un flic ripoux. Rendez-vous demain avec
Filip Nikolic pour clôturer le chapître Navarro.